Impossible d’évoquer cette histoire sans parler du Cinéma Bio, véritable cœur battant de la place du Marché. Menacé à plusieurs reprises, il a su résister et continue aujourd’hui de faire vibrer les cinéphiles avec une programmation riche et passionnée. Mais l’aventure ne s’arrête pas là. Le cinéma à Carouge s’est aussi construit grâce à des figures pionnières, comme Alice Guy, première réalisatrice au monde, ou Casimir Sivan, qui a contribué aux grandes avancées de la prise de vue et de la projection.
La cité sarde a également connu une production cinématographique locale riche et variée, allant de la fiction au documentaire, en passant par le film d’animation. Deux salles sont notamment consacrées au travail de Patricia Plattner et du studio GDS. À travers ces parcours, ce sont les époques qui défilent : en filigrane, le cinéma raconte l’histoire d’une société en mouvement.
Carouge, c’est aussi un réseau professionnel du cinéma : studio son, laboratoire de sous-titrage, ciné-club. Cette exposition propose une plongée dans cet univers foisonnant, à la découverte des salles de cinéma disparues, de lieux de tournage insolites et de différents métiers, entre ombre et lumière.
Et si Carouge devenait... Hollywood ?
Vernissage le mercredi 15 octobre à 18h au Musée de Carouge, suivi d’une projection offerte à 20h30 au Cinéma Bio : La dormeuse de Kenza Emery (2025) et La Dame de pique de Patricia Plattner (1986). Entrée libre dans la limite des places disponibles.