En quoi consiste votre travail?
Situé au cœur des enjeux liés au vivre ensemble, mon travail consiste à mettre en œuvre et à coordonner les politiques de la jeunesse, des aîné-e-s et de la participation décidées par le Conseil administratif.
Ma mission, de manière générale, consiste à réunir des conditions qui favorisent les liens sociaux entre les habitant‑e‑s, pour que ces dernier-ère-s soient en mesure de s’approprier leur lieu de vie et de relever collectivement les défis présents sur ce territoire. Il s’agit de minimiser les risques de fractures sociales en privilégiant l’interconnaissance, notamment générationnelle et culturelle, et les solidarités de proximité.
En tant que responsable de la mise en œuvre de la politique des aînés, mon rôle est de soutenir – avec mon collaborateur Pierre Orelli – le développement des conditions favorables à un vieillissement en santé. L’objectif est de répondre à une partie des besoins de cette population en mobilisant les ressources disponibles au sein de la population carougeoise. Nous soutenons ainsi le Club des aîné-e-s qui propose un large éventail d’activités ; nous accompagnons un groupe d’échange pour les proches aidant-e-s et nous nous appuyons sur un dispositif de la Croix-Rouge genevoise pour mettre, en lien, bénévoles et seniors lors de visites à domicile. Nous avons, cette année également, travaillé sur un plan mobilité seniors, une démarche participative visant à faciliter la mobilité douce des seniors.
Quelles sont les principales qualités exigées par ce poste?
Du fait que ce poste concerne trois politiques publiques, qu’il est à cheval entre l’opérationnel et le stratégique, aux interstices entre la Ville de Carouge, les partenaires institutionnels et associatifs, il nécessite une grande capacité d’adaptation et la faculté de passer d’un dossier à un autre. Non seulement les thématiques peuvent être diverses, mais le niveau d’enjeu peut également sensiblement varier.
Le poste implique d’être une force de proposition pour développer nos politiques publiques, tout en soutenant les équipes et les dispositifs existants. En tout temps, je dois prendre en considération les enjeux politiques ou stratégiques et chercher à les articuler avec les besoins et les ressources du terrain.
Quel est l’aspect le plus motivant et satisfaisant de votre métier?
Donner une voix aux populations qui ont de la peine à se faire entendre, les jeunes et les aîné-e-s notamment, en faisant valoir leurs intérêts dans des cercles et des institutions où ces publics ne sont parfois pas assez pris en compte.
C’est par ailleurs passionnant de pouvoir créer des liens entre l’insertion sociale et l’insertion professionnelle, entre la politique d’insertion communale et la participation des jeunes à la vie de la cité ou, encore, entre la politique jeunesse et la politique des aîné-e-s.