Les trésors du musée | Ville de Carouge

Les trésors du musée

Dernière mise à jour: 11.05.2021
Dans cette rubrique, découvrez l'histoire de certains objets faisant partie de la vaste collection du Musée de Carouge.
Composée de pièces moulées en biscuit de porcelaine (porcelaine cuite à haute température sans émaillage) liées par des fils de caoutchouc, cette oeuvre de la céramiste allemande Ursula Commandeur est représentative de son travail récent.
 
Les manchots empereurs portent bien leur nom. Leur fière allure, leur taille et leur endurance en font des oiseaux insolites. Dans ce groupe qu’on peut admirer dans le parc de la Mairie de Carouge, Yvan Larsen a représenté une femelle et son poussin.

La forme est classique, l’usage des plus courants. En revanche, le motif de ce pot est résolument moderne. Il détonne parmi les fleurs et les oiseaux tant appréciés des faïenciers et de leur clientèle.

Pionnier de l’art numérique, l’artiste genevois Hervé Graumann utilise, dans son travail, autant l’informatique que les techniques mixtes, les installations ou encore la photographie.

C’est grâce au peintre Émile Chambon que Carouge possède un musée. L’artiste genevois et collectionneur avait, en effet, décidé de léguer un certain nombre d’œuvres à la commune en vue de créer un Musée Chambon à Carouge.

Depuis 1987, le Musée de Carouge organise le Concours international de céramique qui a lieu tous les deux ans.

Entre 2010 et 2011, la Ville de Carouge réaménage l’immeuble Delafontaine et rénove la pièce située au troisième étage, mansardée, qui doit devenir la nouvelle Salle des mariages.

Ce ne sont pas moins de cent nonante-neuf céramiques de Marcel Noverraz qui ont fait leur entrée dans les collections du musée grâce à Jean-Claude Monnier : vases, sculptures, pièces de vaisselle, bas-reliefs ou encore nuanciers de couleurs.

Ce tableau d’Emile Chambon, Château de Chillon. Hommage à Courbet, dépeint une nature morte qui ouvre sur un paysage suisse bien connu.

Grâce à cette peinture, intitulée Fenêtre d’exil, André Kasper obtient, en 1992, le Prix de la Ville de Carouge du concours organisé par la Palette carougeoise.

Un lot de treize peintures est venu enrichir, récemment, la collection du Musée de Carouge, onze peintes par Thierry Vernet (1927-1993) et deux par son épouse, Floristella Stephani (1930-2003).

Cette toile de 1959 dégage une calme douceur. Elle est aussi saisissante. Cette représentation d’une quarantenaire posée, au sourire discret, produit en effet une vive impression.

En 1984, il y a 30 ans, était inauguré le Musée de Carouge, et la première exposition présentait un choix d’oeuvres d’Emile Chambon, peintre et collectionneur renommé, qui a passé la plus grande partie de son existence dans la Cité sarde.

Le Musée de Carouge a pu acquérir, lors d’une vente aux enchères, un petit paysage peint par Théodore Strawinsky en 1945, peu de temps après que le peintre et sa femme ont fui la France pour trouver refuge à Genève en 1942.

Cette grande huile sur toile représentant un personnage en pied, vêtu d’une blouse de travail bleue et tenant sur son bras gauche une pendule de table, est l’oeuvre du peintre carougeois Pierre-Eugène Vibert.

Ce buste est l’oeuvre du Carougeois James Vibert (1872-1942), réalisé en 1898.

Cette superbe affiche lithographiée, anonyme, datant d’environ 1908, a été acquise par le Musée de Carouge en 2012.

On ne sait pas quand ce tableau est entré dans les collections de la Ville de Carouge : on sait, en revanche, qu’il a été offert par le Dr Porte qui l’avait acquis directement chez l’artiste.

Ce superbe vase en faïence fine,de forme dite «Médicis», porte un remarquable décor peint en couleur bleue.

Dans la gouache reproduite ici, les murs sont bleus ainsi que le sol, le mobilier et les toiles. A gauche, une ouverture donne accès à une autre salle ; un personnage féminin solitaire y déambule.

L’architecte genevois et résident carougeois dans les années 19301940, Maurice André Kaspar va faire l’objet d’une exposition exceptionnelle à la Bankside Gallery de la Royal Watercolour Society, à Londres, du 2 au 8 août 2021.

De grand format, cette chambre photograhique est reconnaissable à son soufflet, qui oblige l’usage d’un trépied, d’une loupe, d’un drap noir, de châssis et d’un déclencheur souple. Il s’agit d’un appareil de fabrication suisse de la marque Engel-Feitknecht & Co à Bienne.

 

Dès 1913, Pierre-Eugène Vibert collabore avec le poète belge Émile Verhaeren, pour illustrer son recueil intitulé Kato.

En 2018, le Musée de Carouge acquiert, auprès d’un antiquaire en contact avec des descendants de l’artiste, une quarantaine de tableaux du Carougeois Louis Uldry. Présentation d’une scène intime, pleine de sensibilité.

 

Dans les collections du musée, ce plat de la série «Cottage», produit à Carouge, mêle une iconographie classique à des détails originaux.

Ce portrait représente un ami de Ferdinand Hodler (1853-1918), le commissaire de police Félix Vibert (1830-1923).

Cette scène familiale se déroule dans un jardin, peut-être carougeois, tandis que, derrière, on aperçoit divers bâtiments et que, à l’arrière-plan, se découpe la silhouette d’une montagne évoquant le Salève.